L’avenir de la radio passera par la coopétition 📻

Et si la résilience du média radio dépendait moins de la compétition que de la collaboration entre acteurs privés et publics ? Réflexion.

Le 25 mars 2024, j’étais invité à partager ma vision de l’avenir de la radio avec les équipes digitales et technos de NGroup (Nostalgie, NRJ, Chérie, Nostalgie+, NRJ+), à l’initiative de Thierry Libert et Jean-Lou Bertin. Une rencontre née dans le prolongement de mon intervention au Paris Radio Show et d'une tribune parue dans La Lettre Pro de la Radio / Podcast Magazine.

Ce rendez-vous, loin d’un cliché de « surréalisme belge », a permis de mettre en lumière une réalité que j’observe de plus en plus : les défis des acteurs radio sont aujourd’hui les mêmes, qu’on vienne du privé ou du service public. Concurrence des plateformes de streaming, transformation numérique, nouveaux usages mobiles, exigence d’accessibilité : les enjeux dépassent les frontières habituelles du secteur.

Vers une nouvelle posture : coopétition plutôt que compétition

Pour moi, l’heure n’est plus à la méfiance entre acteurs locaux, mais à la coopération stratégique sur les sujets communs : « découvrabilité », accessibilité, innovation technologique, partage d’expertise… tout en continuant à se challenger sur les contenus et le marketing. C’est cette approche mêlant coopération et compétition, qu’on appelle coopétition, qui pourrait garantir l’avenir du média radio et de l’audio digital.

Ce rendez-vous m’a beaucoup marqué. J’ai d’ailleurs conclu avec une pensée pour Kim Beyns, CEO de NGroup, pour m’avoir accueilli au cœur de ses équipes : « Je n’ai pas fait que donner, j’ai aussi beaucoup reçu. »

Curieusement, j’en viens à une question : aurais-je pu vivre ce moment privilégié en France ?